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Le problème n'est pas qu'il ya des adversaires de les Biens Communs, mais que tous sont en faveur.

La particularité de notre démarche s’inscrit dans le cadre d’une ouverture vers la recherche économique actuelle. Nous ne présentons pas uniquement nos propres recherches, mais également les recherches et essais d’autres instituts, chercheurs ou journalistes.

Quel est le rapport entre le travail du Basel Institute of Commons and Economics et la recherche économique actuelle ?

Ci-dessous, les principales influences actuelles :

1. A la demande du président de la République française, Nicolas Sarkozy, les lauréats du prix nobel de l’économie Joseph Stiglitz et Amartya Sen ont présenté le 14 septembre 2009 un rapport de 290 pages devant la commission européenne, dans lequel ils proposent un élargissement  des composants du produit intérieur brut incluant le travail domestique, l’éducation des enfants, l’aide et le soin aux personnes âgées ainsi que des facteurs environnementaux tels que les émissions de CO2 et la consommation d’énergie.

Stiglitz_Report_14_09_2009

 2. Deux semaines avant la remise de ce rapport, la commission européenne a communiqué une déclaration sur les activités « Beyond GDP ». . Dans cette déclaration, elle reporte la discussion concernant des innovations à 2012 et constate qu’il n’existe pas, jusqu’à présent, d’alternative au PIB.

EU-report_beyond_GDP_20_08_2009

 3. Si vous souhaitez vous informer sur l’endettement public et savoir comment une grande banque européenne analyse la situation, vous pouvez lire le rapport trimestriel de la Société Générale  daté de novembre 2009 :

Societe-Generale-Worst-Case-Debt-Scenario-Fourth-Quarter-Nov-2009

4. Konrad Hummler, propriétaire de la banque privée saint-galloise Wegelin et président de l‚Association des Banquiers Privés Suisses, a écrit un essai spéctaculaire intitulé « Farewell America » , essai dans lequel il s’appuie sur les chiffres du professeur Raffelbüschen.  De là est née notre idée de financer à l’avenir les biens communs par le biais d’investissements privés en créant un « Commons Fonds »

 Wegelin Farewell America

5. Les tentatives pour trouver des alternatives au PIB ou pour le compléter sont nombreuses. En voici quelques unes :

living_planet_report_2008
Human Development Index
Genuine Progress Indicator 2006 (a pris fin en 2006)
http://www.happyplanetindex.org/explore/global/index.html

6. Il serait injuste de ne pas mentionner les recherches de la Banque mondiale. En 2006 parut un rapport sur l’évaluation du „Social Capital“ digne d’être lu.

Analyzing_Social_Capital_in_Context-FINAL

Egalement publié en 2006,  le premier rapport sur la richesse mondiale par François Bourguignon, ancien président de la Banque mondiale. Un rapport intéressant resté malheureusement sans suite et qui n’a pas atteint le public :

Where is the Wealth of Nations

7. A Bit Rich est une publication intéressante de nos collègues britanniques de la New Economic Fondation.  Voir l’article en allemand à ce propos.

Nous avons développé une méthode pour estimer la valeur des biens communs d’une région ou d’un pays:  „le produit commun régional ou national“ (Regional or National Commons Product).

En quoi diffère le National Commons Index des autres indexes ? Ci-dessous une liste des principaux indexes :

Index                                                                      Provider                                                  Importance/Costs                                        

World Development Indicators Database/Country classification World Bank +++++
Human Development Index United Nations Development Program +++
Environmental Sustainability Index Yale University +++
World Database of Happiness University of Rotterdam ++
Global Peace Index Fund of Peace, Australia +
Global Competitiveness Report World Economic Forum ++
Wealth of Nations Report World Bank +++++
Shadow Economy Index University of Linz, Austria +
Annual Report of Development Effectiveness World Bank +++
World Values Survey University of Stockholm, Sweden ++
Bertelsmann Transformation Atlas Bertelsmann Stiftung, Germany ++
Country Strategy Papers European Commission ++++
Happy Planet Index New Economics Foundation, London +
Living Planet Report World Wildlife Fund +++

D’un point de vue actuel, le Global Commons Index et le National Commons Product se différencient des autres indexes sur les points suivants :

1. Le Commons Index n’établit pas de classement car la signification des différents biens communs varient selon les pays. Il s’agit ici de reconnaître les biens communs existants comme des richesses et de les développer.

2. L‘ analyse du Commons Index a pour unique but de mesurer les biens existants et non ceux qui n’existent pas. Alors que les autres indexes, sous couvert de progrès, préconisent des développements et des objectifs – politiques ou écologiques –  à atteindre,  le Commons Index souligne uniquement les points forts d’une société dans le but de les cultiver.

3. Nous partons du principe que la concurence entre les cultures n’est pas nécessaire. Au contraire, la stabilité internationale réside dans le respect de la particularité de chaque culture.

4. Pour cette raison, les valeurs et les offres sociales telles que la religion, la culture et les cadeaux personnels figurent sur la liste des biens communs d’un pays, même s’ils ne sont pas en concurrence les uns avec les autres et qu’on ne peut ni les échanger ni les produire artificiellement.

Pour en savoir plus? Contactez-nous,  venez à l’Unternehmen Mitte ou invitez-nous !

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admin am April 9th 2010

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